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Balado - Les Voix du terrain 19 – Planification de la gestion des urgences : un projet d’adaptation aux changements climatiques et à leurs conséquences sur la santé de la Confederacy of Mainland Mi’kmaq

avril 2022

Série de balados Les Voix du terrain
Série de balados Les voix du terrain

Les voix du terrain

Bienvenue aux Voix du terrain, une série de balados produite par le Centre de collaboration nationale de la santé autochtone (CCNSA). Le CCNSA met l’accent sur la recherche innovante et les initiatives communautaires visant à promouvoir la santé et le bien-êt87 - Puiser dans les enseignements de la terre pour s’adapter aux changements climatiques

Épisode 19 des Voix du terrain – Planification de la gestion des urgences : un projet d’adaptation aux changements climatiques et à leurs conséquences sur la santé de la Confederacy of Mainland Mi’kmaq

Dans l’épisode d’aujourd’hui, Amber MacLean-Hawes nous parle de la planification de la gestion des urgences effectuée par la Confederacy of Mainland Mi’kmaq. Au cours des cinq dernières années, ce projet d’adaptation a apporté à huit communautés membres des Premières Nations un soutien global en matière de préparation aux situations d’urgence grâce à une approche d’ensemble, dans une optique de lutte contre les changements climatiques et leurs conséquences sur la santé.

 

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Biographie

Amber MacLean-Hawes s’est récemment jointe (février 2022) à Nova Scotia Health en tant que promotrice de la santé au sein de la santé publique. Auparavant, Amber a occupé le poste de gestionnaire du programme de gestion des urgences de la Confederacy of Mainland Mi’kmaq (CMM) et a travaillé avec huit communautés mi’kmaq de la Nouvelle-Écosse continentale. Amber est entrée à la CMM en 2017, dans les étapes initiales d’un projet d’adaptation aux changements climatiques et aux conséquences sur la santé visant à soutenir la préparation des communautés aux situations d’urgence en utilisant une approche globale, dans une optique axée sur le climat et la santé. Depuis lors, Amber a eu la joie de voir ce projet se transformer en un programme plus complet, qui fournit un soutien et des ressources pour accroître les capacités et les efforts de gestion des urgences de l’ensemble de la communauté. Amber a fréquenté l’Université Dalhousie où elle a obtenu un baccalauréat en chimie (2014) et un baccalauréat spécialisé en promotion de la santé (2017). Elle possède une expérience de recherche et de travail axée sur le développement communautaire, la promotion de la santé, la santé environnementale, la justice sociale et les populations sous-représentées, notamment les jeunes de couleur affectés par les systèmes

 

Transcription

Amber MacLean-Hawes : Je m’appelle Amber MacLean-Hawes. Je suis la gestionnaire du programme de gestion des urgences de la Confederacy of Mainland Mi’kmaq (CMM). Je vous parle aujourd’hui depuis le territoire non cédé du peuple mi’kmaq, ici en Nouvelle-Écosse. Je travaille pour CMM depuis près de cinq ans, et je m’occupe des initiatives et des programmes de préparation aux situations d’urgence avec huit communautés membres des Premières Nations que nous servons et soutenons. Nous collaborons avec la Première Nation Acadia, la Première Nation de la vallée de l’Annapolis, la Première Nation de Bear River, la Première Nation de Glooscap, la Première Nation de Millbrook, la Première Nation de Sipekne'katik, puis nous avons la nation Paqtnkek Mi’kmaq et la Première Nation de Pictou Landing.

Roberta Stout : Pouvez-vous me parler du travail que vous avez accompli dans le domaine de la gestion des urgences avec les communautés des Premières Nations de votre région et de son lien avec les changements climatiques?

Amber MacLean-Hawes : Au cours des cinq dernières années, nous avons vraiment commencé à travailler et à voir où en sont les communautés en matière de préparation aux situations d’urgence, en mettant l’accent sur les changements climatiques et leurs conséquences sur les situations d’urgence, ainsi que sur les répercussions de ces deux phénomènes sur la santé de nos communautés.

Ainsi, lorsque nos communautés sont confrontées à une situation d’urgence, nous vérifions si les changements climatiques ont des conséquences, et aussi quels sont les effets de ces situations d’urgence sur la santé des membres de nos communautés et la manière dont ces éléments se superposent les uns aux autres.

Actuellement, nous travaillons en collaboration avec plusieurs communautés pour élaborer leurs plans d’intervention. Nous avons effectué des analyses de risques avec la majorité de nos communautés, qui sont ensuite intégrées dans nos plans d’intervention.

Nous avons offert des formations à de multiples niveaux, allant de différents types de formation à la gestion des urgences ou aux systèmes de commandement en cas d’incidents. Nous avons également fait des travaux qui ne relèvent pas de la gestion des urgences, mais qui découlent de certains problèmes liés aux changements climatiques qui préoccupent nos communautés. Pour nos communautés, les changements climatiques sont la principale raison pour laquelle la planification de la gestion des urgences devient essentielle. Après avoir passé en revue les tendances décelées par nos communautés dans notre région, nous constatons que les tempêtes sont de plus en plus fortes.

Nous constatons que des phénomènes comme les ouragans sont de plus en plus fréquents. Nous constatons des changements dans les schémas de pluie et de neige hivernales en Nouvelle-Écosse et dans le type d’hiver que nous avons. Nous constatons également une augmentation de la sécheresse dans notre région, ce qui fait que nous nous préparons à davantage d’incendies de forêt. Les membres de la communauté ont également mentionné un changement dans les modèles de migration des animaux, donc nous savons que c’est également un aspect des changements climatiques, et cela entre dans la planification des situations d’urgence. Prenons le cas de l’augmentation du nombre de tiques en Nouvelle-Écosse, on pourrait penser que cela ne relève pas des interventions de gestion des situations d’urgence, mais si nous voyons une augmentation des tiques suivie d’une augmentation de la maladie de Lyme, cela devient alors une sorte d’urgence sanitaire, tout comme la manière dont notre province gère cela, et surtout dont nos communautés gèrent cela, et la sensibilisation autour de ce problème.

Je pense que nous sommes sur la bonne voie pour commencer à élargir un peu notre définition d’un événement d’urgence et la manière dont nous l’encadrons, et aussi qui intervient dans tout cela.

Ainsi, ce sont peut-être les gestionnaires d’urgence et le secteur de la santé qui vont intervenir, mais il faut vraiment travailler main dans la main, car je pense qu’il y a des aspects clés dans les deux secteurs qui sont vraiment utiles dans ce genre de situation. Et puis nous constatons également, avec l’évolution de notre climat, une perte de l’habitat animal, ce qui a également eu des répercussions sur nos communautés avec certaines de leurs récoltes traditionnelles et différents événements de ce genre, et le lieu et la manière dont elles se procurent certains aliments traditionnels sont en train de changer. De plus, les membres de la communauté ont remarqué que les animaux que nous chassons habituellement ne sont peut-être plus bons à chasser et surtout à manger, en raison de notre climat, des différents événements qui se sont produits dans notre région et des problèmes environnementaux auxquels nous sommes tous confrontés. Ce sont là quelques-uns des changements climatiques dont nous sommes si conscients et qui sont toujours présents en arrière-plan.

C’est probablement au cours de la deuxième année du projet, après avoir réalisé un certain nombre d’enquêtes, d’ateliers communautaires et de consultations, que les incendies de forêt, même s’ils ne sont pas fréquents dans notre région, sont devenus une préoccupation majeure en raison de leurs répercussions possibles sur nos communautés et sur leur emplacement. Nous avons donc également procédé à de nombreuses évaluations d’incendies de forêt [et] à différents niveaux de formation. Il s’agit donc de lutter contre les incendies, de les prévenir et de fournir des compétences aux membres de nos communautés afin qu’ils puissent accroître leur capacité d’intervention si quelque chose devait se produire. Nous nous sommes également concentrés sur un vaste projet de prévention des incendies de forêt, qui vise à déterminer comment nos communautés peuvent prévenir les risques d’incendie. Nous déployons toutes sortes d’initiatives, depuis la formation et la mobilisation jusqu’à la concentration sur les foyers individuels et ce qu’ils peuvent faire autour de leur maison, en passant par l’extension à la communauté élargie et ce que la communauté peut faire collectivement, puis l’examen de certaines des principales mesures d’atténuation que nous pouvons prendre, alors que nous travaillons ce printemps à la création d’un coupe-feu autour de la Première Nation de Bear River. Nous avons réalisé la phase pilote de ce projet avec cette communauté, sur la base du risque élevé d’incendies de forêt et de l’emplacement de la communauté. Il s’agit d’une zone fortement boisée, située sur une colline et, compte tenu des incendies de forêt qui se produisent actuellement en Nouvelle-Écosse, il s’agissait d’une priorité élevée. C’était une bonne communauté pilote avec laquelle commencer à travailler pour se concentrer sur certains de ces niveaux de préparation avec une gestion des urgences liée aux incendies de forêt.

Nous nous intéressons également au climat, à son évolution. Nous observons des températures plus chaudes, en particulier dans la région sud de la province. De plus en plus de données climatiques indiquent que la planète se réchauffe, ce qui est particulièrement vrai pour la saison des feux de forêt. C’est donc sur ce point que nous nous concentrons. Mais ce qu’il faut souligner, c’est qu’une grande partie de ce travail est axée sur la communauté et dirigée par elle.

Nous essayons de trouver d’autres moyens, car au départ, ce projet était très axé sur l’adaptation aux changements climatiques et à ses conséquences sur la santé, ainsi que sur la recherche de moyens d’adaptation au climat actuel. Ensuite, nous nous sommes tournés un peu plus vers la préparation aux situations d’urgence, mais en y ajoutant vraiment l’incidence sur la santé, l’aspect sanitaire.

Parce que de manière générale, le monde de la gestion des urgences, et il est en train de changer, ce qui est formidable, mais quand j’ai commencé, il était vraiment axé sur les catastrophes naturelles et les événements naturels et très standardisé en fonction de ces aspects. C’était davantage un défi que d’essayer d’intégrer ces aspects sanitaires à la gestion des urgences, et ce que cela veut dire concrètement, les aspects psychosociaux et les éléments d’un événement d’urgence, et comment les membres de notre communauté sont touchés par ceux-ci.

Et pas seulement à court terme, mais aussi en ce qui concerne les répercussions à long terme de ces événements. Nous avons mené une enquête au cours de la première année du projet pour voir si les membres de la communauté ont vécu beaucoup de choses inquiétantes dans les situations d’urgence, et c’est le cas lorsqu’ils ont l’impression d’être isolés ou qu’ils ont été déplacés de leur maison et de leur communauté. Parfois, nous constatons également des dommages aux structures et une importante reconstruction qui doit avoir lieu dans la communauté physique. Mais je pense que nous oublions parfois la reconstruction qui doit avoir lieu pour l’individu et les membres de la communauté [lorsque] quelqu’un traverse un tel événement. Nous sommes donc toujours attentifs à cela et nous trouvons des moyens d’y remédier, par exemple : comment intégrer la reprise dans notre planification de la gestion des urgences?

Roberta Stout : Pouvez-vous me parler de certaines des implications sanitaires que vous avez observées?

Amber MacLean-Hawes : Pour étudier la santé, nous l’avons décomposée en plusieurs aspects et basée sur la roue de la médecine et nous avons étudié les aspects physiques, les aspects mentaux, affectifs et spirituels, pour voir pour certaines communautés, quelle est leur vision de la façon dont elles ont été affectées en ce qui concerne ces aspects. Ainsi, compte tenu de l’éventail d’événements d’urgence qui se sont produits [comme] les pannes de courant, les tempêtes hivernales, les ouragans, les inondations, les avis d’ébullition de l’eau – beaucoup d’aspects physiques concernaient davantage des douleurs corporelles, différents niveaux de blessures, et parfois des maladies infectieuses en raison des événements. Mais nous avons ensuite commencé à nous intéresser à l’aspect de la santé mentale et à voir comment le stress et l’anxiété jouent un rôle dans les situations d’urgence.

Les communautés ont mentionné une préoccupation concernant les dépendances lorsqu’un événement d’urgence se produit. Nous savons donc qu’il y a des personnes qui luttent contre la toxicomanie et nous essayons d’en tenir compte lors de la planification des situations d’urgence, car nous savons que cela peut également constituer un défi et ajouter un niveau supplémentaire de préoccupation pour une personne qui est déjà aux prises avec des difficultés et qui doit en plus faire face à un événement d’urgence. Ensuite, nous avons des choses comme le stress post-traumatique ou la dépression, et certaines personnes ont même mentionné des aspects comme leurs habitudes de sommeil et d’autres choses qui ont changé après un événement d’urgence.

Beaucoup de gens ressentaient de la colère, de la tristesse, de la panique. Souvent, les gens ressentaient des périodes de deuil, pour ainsi dire. Ensuite, nous avons constaté beaucoup de douleur et de souffrance ressenties sur le plan émotionnel, ainsi que de la solitude, et c’est ce qui se produit généralement lorsque nous voyons des personnes... par exemple, il y a une panne de courant et la personne n’a plus accès aux médias sociaux ou à sa famille. Elle doit peut-être déménager dans un endroit où il n’y a pas d’électricité. Cela pourrait donc créer un sentiment de solitude en cas d’urgence.

La spiritualité joue un rôle, de même que la façon dont la communauté se rassemble lors d’une situation d’urgence, ce que les gens font au niveau spirituel pour faire face à un événement. Mais en ce qui concerne la famille, le rassemblement, certaines personnes ont mentionné la perte, la perte de connexion pendant ces événements, la perte d’espoir, et d’autres choses de ce genre.

De multiples éléments comme les déterminants sociaux de la santé auxquels nos communautés peuvent être confrontées différemment des autres communautés, compte tenu aussi de l’emplacement de nos communautés. Elles ne sont probablement pas dans la meilleure situation géographique qui soit.

Cela crée également un niveau de stress supplémentaire pour la communauté, lorsqu’un événement d’urgence se produit au sein de son infrastructure, ainsi que la façon dont nous nous remettons de cet événement lorsque les systèmes sont déjà à pleine capacité. Nous savons donc qu’il y a encore beaucoup de travail à faire dans le domaine du logement. Il s’agit donc de se pencher davantage sur certains aspects de la promotion de la santé et sur la manière dont cela va aller de pair avec la préparation et la gestion des urgences. Je pense que si nous commençons à incorporer certains de ces éléments dès le départ dans notre planification, si nous planifions et faisons de la préparation en espérant vraiment ne pas avoir à vivre l’événement, que l’événement ne se produira pas. Et s’il arrive, alors nous y serons préparés. Mais nous voulons vraiment être proactifs, et non pas réactifs, dans notre planification, nous devons nous concentrer un peu plus sur les approches en amont, même avec une gestion des urgences, par rapport à en aval.

Si nous avons une tempête et disons que nous avons une grande panne d’électricité... et [en] Nouvelle-Écosse [cela] se produit assez facilement en raison de notre infrastructure, alors quelles sont les façons dont nous pouvons au moins soutenir nos communautés à cet égard, ou peut-être même avec les communications afin de ne pas vivre une aussi longue période de perte de communication ou d’électricité ou d’accès, donc vraiment regarder de façon proactive certains de ces éléments.

Roberta Stout : Pouvez-vous me dire pourquoi il est important de mettre en place un plan d’urgence pour les communautés des Premières Nations?

Amber MacLean-Hawes : L’importance de ce système est que les communautés comprennent où leurs ressources peuvent être concentrées en cas d’urgence. Les plans sont extrêmement importants, mais l’étape suivante consiste à les comprendre et à les mettre en pratique. Nous avons élaboré un plan de gestion des urgences, mais s’il est mis sur une tablette et que nous ne faisons pas d’exercices préparatoires, nous perdons en quelque sorte le niveau de préparation auquel nous avons consacré du temps. Ainsi, alors qu’il est très important d’avoir un plan, il est également important de faire des exercices, de le mettre à jour régulièrement et de continuer à recruter les personnes qui doivent faire partie de ce plan.

Mais l’élaboration d’un plan prend beaucoup de temps, car il doit être cohérent. Nous y travaillons depuis cinq ans, en essayant vraiment d’élaborer ces plans. Les évaluations des risques, nous les avons réalisées de manière assez approfondie avec nos communautés également, car elles sont toutes intégrées dans notre plan de gestion des urgences. Mais l’évaluation des risques peut être très longue, et les communautés sont tout à fait conscientes du risque en général et de ce qui a eu lieu dans le passé. Les communautés savent donc que, oui, chaque mois de mars, après le dégel, nous aurons des inondations dans cette région, car cela s’est produit maintes et maintes fois. Ou les communautés se disent : oui, nous savons qu’il y a une ligne de chemin de fer qui traverse nos communautés, donc nous savons que cela pourrait être un risque éventuel. Il y a ainsi certaines choses dont les communautés sont toujours conscientes, mais l’important, c’est la manière dont nous les déployons dans notre plan de gestion des urgences et la création d’un peu plus de facilité lorsque l’événement se produit, si vous avez un plan, vous pourrez le consulter facilement et trouver ce dont vous avez besoin et travailler avec l’équipe.

L’année dernière, c’est l’ouragan Dorian qui est arrivé dans nos communautés, et les communautés se sont préparées en sachant qu’il arrivait... nous étions prévenus deux semaines à l’avance que cet événement allait se produire. Vous voyez donc que les communautés commencent à se préparer, à préparer leurs fournitures et leurs ressources pour leurs membres. Mais nous voyons aussi comment les communautés – si une autre communauté voisine a besoin d’une génératrice parce que sa panne d’électricité va durer plus longtemps que celle d’une autre communauté – nous voyons des communautés en faire don à d’autres communautés pour les soutenir. Nous constatons que nos communautés des Premières Nations s’entraident, mais aussi que d’autres communautés voisines de communautés des Premières Nations et d’autres municipalités les soutiennent d’une manière vraiment positive.

Et puis aussi le fait de voir les membres de la communauté se mobiliser et aider leur voisin, comme aider quelqu’un qui a besoin de pelleter son entrée parce que quelqu’un a besoin de sortir, ou se sentir à l’aise de dégager des arbres dans un secteur ou de vérifier par exemple qu’un aîné a ce dont il a besoin pendant cette panne de courant.

Souvent, nous nous concentrons sur ce que nous aurions pu faire de mieux, sur les aspects négatifs et sur ce à quoi nous n’étions pas préparés. Je pense que parfois nous oublions de reconnaître les aspects où nous avons excellé et le fait que cela nous a laissé plus de temps pour nous concentrer sur certains des domaines où nous avions besoin de travailler davantage notre planification.

Je pense donc qu’il est parfois nécessaire de nous rappeler et de garder à l’esprit que nous devons admettre que oui, il y a des lacunes, mais que nous devons aussi vraiment mettre en évidence nos forces dans les événements d’urgence.

Roberta Stout : Pour en revenir à cette conclusion fondée sur les forces, je tiens vraiment à vous remercier, Amber, car le travail que vous faites et celui des communautés avec lesquelles vous travaillez les aideront certainement à faire face aux changements climatiques de plus en plus fréquents dans ces régions.

Et il est vraiment important, comme vous le dites, d’avoir ces plans et ces processus de gestion des urgences en place afin que les communautés soient en sécurité lors de ces événements qui auront lieu dans les années à venir. Je tiens donc à vous remercier d’avoir pris le temps de nous parler aujourd’hui, Amber. Et c’est un réel plaisir d’entendre parler du travail en cours.

Amber MacLean-Hawes : Oh, mon Dieu. Merci Roberta, de me recevoir, de m’accueillir sur ce balado. C’est une belle expérience et c’est un peu la première fois que nous faisons quelque chose comme cela. Nous l’apprécions vraiment et je tiens à rappeler aux gens que ce sont vraiment nos communautés qui sont à l’origine de ce projet et que nous ne faisons qu’aider à coordonner certains des efforts.

Roberta Stout : Pour écouter d’autres balados de cette série, consultez « Les voix du terrain » qui se trouvent sur le site Web du Centre de collaboration nationale de la santé autochtone, à ccnsa.ca. La musique de ce balado est l’œuvre de Blue Dot Sessions. Il s’agit d’une œuvre en usage partagé, utilisée sous licence Creative Commons. Pour en apprendre davantage, consultez le www.sessions.blue (lien en anglais).

 

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